La kinésithérapie pédiatrique, c’est la thérapie par le mouvement et le jeu.
En effet, c’est par le jeu que nous entrons en relation avec votre enfant afin d’évaluer ses capacités et envisager une prise en charge adaptée.
La psychomotricité relationnelle s’adresse aux enfants ayant des difficultés sur le plan moteur, comportemental, relationnel ou émotionnel. Tenant compte de l’environnement physique, social et culturel de l’enfant, nous observons les interactions entre perception, sentiments, pensée, mouvement et comportement.
Nos différents types de prises en charge :
⇒ Troubles du développement affectif et relationnel
Par l’observation du mouvement et du comportement des enfants, nous avons la possibilité d’ouvrir une fenêtre sur sa vie psychique.
Par le mouvement et par le jeu, nous entrons en relation avec l’enfant afin de favoriser le développement de ses habiletés motrices, de son autonomie, de ses compétences sociales, de sa confiance en lui et envers les autres, de sa capacité à gérer ses émotions, et tout simplement de son plaisir d’être en mouvement.
⇒ La plagiocéphalie et les torticolis
La plagiocéphalie, appelée aussi « tête plate », est une déformation du crâne caractérisée par un aplatissement unilatéral et postérieur de la tête. Elle apparaît souvent suite à un manque de mobilité de la tête du bébé lié à un torticolis d’origine congénitale (position intra-utérine, accouchement difficile) ou positionnelle (enfant couché sur le dos).
Le crâne des nourrissons étant assez malléable, le mieux est d’agir le plus rapidement possible, dès l’apparition des premiers signes, idéalement dès les 2 3 premiers mois après la naissance.
C’est pourquoi il est primordial, en cas de doute, de consulter un(e) ostéopathe ou un(e) kiné.
Poser un diagnostic précoce permet de proposer rapidement une prise en charge adaptée (assouplissement et tonification musculaire, information des parents), en collaboration avec l’ostéopathe, et de réduire l’apparition d’éventuels troubles psychomoteurs, visuels ou d’otites.
⇒ Le retard psychomoteur et relationnel:
Le développement psychomoteur et affectif d’un enfant peut être fort variable. Dans les grandes lignes, il évolue comme suit:
– entre 0 et 4 mois, le bébé entre en relation. Il maintient sa tête de mieux en mieux et de plus en plus longtemps.
– vers 5-6 mois, il commence à se mettre sur le ventre.
– entre 7 et 10 mois, il commence à ramper.
– entre 10 et 14 mois, il se déplace à 4 pattes.
– entre 10 et 18 mois, il commence à marcher seul.
Mais chacun à son rythme. Il ne sert à rien de vouloir brûler les étapes.
Toutefois, lorsque de gros écarts apparaissent, il est important de consulter afin de dresser un bilan des capacités motrices et sensitives du bébé ou de l’enfant.
En effet, un bon suivi par l’accompagnement et une prise en charge par le jeu peuvent grandement contribuer à entretenir et à améliorer les capacités du bébé ou de l’enfant, et à compenser certains déficits.
En cas d’inquiétude concernant le développement moteur de votre enfant n’hésitez pas à contacter votre pédiatre.
⇒ L’accompagnement des grands prématurés
Les besoins spécifiques des enfants nés prématurément et de leur famille requièrent une grande attention.
De retour à la maison avec ce petit être fragile, les parents, déjà marqués par la période difficile qu’ils viennent de vivre, ont souvent besoin d’être rassurés et accompagnés.
Les nourrissons présentent souvent des troubles respiratoires, sensorimoteurs, neuromoteurs, orthopédique, communicationnels et neurologiques liés à leur prématurité. Certains seront transitoires et pourront se développer par la stimulation.
D’autres seront plus permanentes et nécessiteront le soutien et l’information des parents et la mise en place d’un programme de rééducation multidisciplinaire adapté.
⇒ Les infirmités motrices cérébrales (IMC):
Ces lésions neurologiques congénitales sont la première cause de handicap moteur chez l’enfant. Elles sont souvent associées à des difficultés cognitives.
Elles apparaissent sur le cerveau du fœtus ou du nourrisson, avant, pendant ou juste après la naissance.
Elles sont irréversibles et non évolutives.
Elles entrainent souvent des difficultés de langage et de communication, des troubles de l’apprentissage, de la motricité et de la posture (notamment, difficultés à tenir la tête et la position assise).
Ici encore, un dépistage et un prise en charge multidisciplinaire précoce ont toute leur importance compte tenu de la plasticité cérébrale!
Elles permettent une rééducation optimale , riche des échanges entre les parents et les différents intervenants, et qui allie les gestes techniques des professionnels au cabinet et l’accompagnement des parents en milieu familial.
Vinciane Gomez vous reçoit :